Archipel de Palau : Produits solaires interdits !

 

Archipel de Palau : Produits solaires interdits !

mercredi 13 mai 2020

L'Archipel de Palau devient le premier pays à interdire les crèmes solaires

Sous peine d’une amende de 1.000 euros, il est désormais interdit de vendre ou d’importer des crèmes solaires dites "toxiques."

L’objectif est de protéger les fonds marins de cet archipel, parmi les plus beaux au monde.

Situé dans le Pacifique, entre le Japon et l’Australie, Palau est un archipel de près de 500 îles.

La richesse de sa vie marine attire chaque année des milliers de touristes, friands de plongée sous-marine.

Problème : en nageant tartinés de crème solaire, ils représentent une menace pour les coraux et les espèces qui en dépendent.

Des composés chimiques de ces lotions, comme l'oxybenzone ou l’octinoxate, peuvent en effet s'infiltrer dans l’eau avant d’être absorbés par les coraux.

D’après de récentes études, ces substances peuvent perturber leur reproduction et leur cycle de croissance. Il est estimé que chaque année, ce sont près de 14.000 tonnes de crème solaire qui finissent ainsi dans les océans, explique le National Geographic.

11 substances nocives interdites

Pour le président du Palau, Tommy Remengesau, ces études scientifiques sont suffisantes pour démontrer le danger de ses lotions sur les écosystèmes.

Il a donc tout bonnement décidé d’interdire sur le territoire 11 substances, jugées comme étant nocives, qui entrent dans la composition de nombreuses crèmes solaires, explique le Courrier International.

Ce pays de Micronésie devient ainsi le premier pays au monde à prendre une telle décision.

Toute crème solaire "toxique" sera désormais confisquée et son propriétaire risquera une amende de 1.000 dollars. Seules les crèmes solaires certifiées comme "non nocives pour les récifs" seront autorisées, ajoute Le Courrier International.

Cela nous est égal d’être le premier pays à interdire ces produits chimiques, mais nous ferons ce qu’il faut pour que cela se sache.

Avec une meilleure éducation et prise de conscience, d’autres gouvernements auront suffisamment confiance pour prendre les mesures nécessaires,” a déclaré à l’AFP le président Tommy Remengesau.

Par la rédaction de Gent Side, le 3 janvier 2020 à 12:33