PARTAGE D'EXPERIENCES

 

Toutes ensemble : PARTAGER NOS EXPERIENCES

                    QUI SONT CES FEMMES QUI PLONGENT DANS LE NORD ?

                    Nous vous proposons une nouvelle fenêtre d'expression pour les femmes qui accepteront de PARTAGER leur expérience.

                    Elles seront autant de modèles inspirants pour celles qui doutent encore, ou qui ne se sentent pas toujours à la hauteur.

 

Anny D

Je m'appelle Anny D, j'ai 58 ans. Je suis E2 P5 et je plonge depuis près de 30 ans.

Pourquoi as tu commencé à plonger ? 

J'aimais l'eau et j'allais nager de temps en temps à la piscine. Un jour en mai 1995, une amie me propose de l'accompagner pour faire un baptême de plongée en piscine. J'y suis allée, un peu par curiosité, et surtout surprise de l'existence d'un club de plongée dans la métropole lilloise. J'avais adoré et c'est ainsi que je me suis inscrite pour passer le niveau 1 dans ce même club. J'étais assidue aux entraînements chaque jeudi, pour nager avec les palmes, faire de l'apnée (c'était mon défi du jeudi), et me former au niveau 1.

Pourquoi l'encadrement et la gestion des sorties ? 

Dans le cadre de mon activité professionnelle, je formais régulièrement les nouveaux, et il m’apparaissait évident de passer mon initiateur après le niveau 2. Il y avait une bonne entente entre les élèves, et les encadrants étaient supers. Je passais de bons moments avec toutes ces personnes passionnées et passionnantes. Ensuite ce sont 2 frères que j’avais formés au N1, (l’un des 2 est MF1 au club) et qui continuaient pour le N2. Et là, mes compétences ne suffisaient pas pour suivre : j’ai donc démarré le niveau 4 en 2002, en compagnie d’un autre plongeur.

A la même époque je me suis lancée dans l’organisation de sorties et de voyages après le départ d’un couple de plongeurs qui organisait des sorties : Ecaussines venait de fermer et je m’occupais des réservations pour Barges. Il fallait envoyer des chèques d’avance : tout se passait par courrier postal. C’était le début des réservations, généralisées maintenant avec Internet.

Aujourd’hui, je n’encadre que de manière ponctuelle, et je continue de m’occuper de Barges et d’autres sorties avec l’aide de moniteurs ou de plongeurs. C’est toujours un plaisir de voir que l’énergie dépensée à réserver et à organiser, aboutit à des formations, des passages de niveaux, de bons moments de partage, et surtout des souvenirs inoubliables…je pense aux requins marteaux, il y a 9 ans…on en parle encore.

As-tu rencontré des difficultés ou des soutiens ?

Très certainement mais je ne me souviens plus. Maintenant que j’y pense, au moment du N3, j’avais entendu « tu ne t’arrêtes pas au N2 comme les autres ? « .. Il existe toujours un peu de machisme, malgré tout, même si aujourd’hui on le ressent beaucoup moins chez les jeunes (quoique : il faudrait leur demander).

Sinon beaucoup de soutien et d’encouragement de la part des plongeurs et de mon entourage : ça je m’en souviens très bien.

C’est quoi la suite pour toi ?

Continuer ce que j’aime faire : plonger en carrière ou dans le monde (je ne suis pas encore allée dans toutes les mers du globe), faire découvrir ma passion (en baptême ou en histoire), emmener des 1ères bulles (les rassurer et les prendre sous mon aile), organiser (donner envie aux autres de le faire également). Aujourd’hui, avec la fermeture définitive de notre piscine, notre avenir est incertain et la « vie du club » est plus que jamais à entretenir, en gardant un bon état d’esprit, des moments de convivialité, de belles plongées. Ensemble, on peut y arriver.

Quels messages veux-tu passer aux plongeuses ?

Se faire plaisir, se lancer un défi aussi (l’eau peut être froide, c’est vrai). En dosant ces 2 choses, on peut en ressortir tout grandi ! quelquefois là-haut dans la tête c’est un peu « mer agitée », et lorsque je reviens d ‘une plongée la mer s’est calmée. C’est ma soupape.

La plongée est merveilleuse : elle vaut le coup d’être tentée. On y passe de réels bons moments dans l’eau ou hors de l’eau.

Donne-moi tes 3 kifs.

Partage

Bien être

Et beauté des fonds sous-marins.

 

ISABELLE M,

ISABELLE, CADRE ET FEMME DIRIGEANTE

Je m'appelle Isabelle et j'ai 56 ans. Je plonge depuis 20 ans. Je suis MF1 et TSI (tutrice de stage initiateur).

Pourquoi as tu commencé à plonger ?

J'ai toujours aimé l'eau: j'ai d'ailleurs fait de la natation en compétition quand j'étais adolescente, mais aussi de la voile et planche à voile. A notre arrivée à Dijon en 2000, mon mari et moi souhaitions nous lancer dans une activité commune après plusieurs années où nous avions arrêté le sport pour se consacrer aux enfants, très jeunes à l'époque. Lors d'un voyage en Guadeloupe, nous avons eu l'occasion de réaliser un baptême de plongée dans la réserve de Cousteau et cela nous a emballé. Aussi, de retour de vacances, nous nous sommes inscrits dans un club associatif et c'est comme cela que l'aventure plongée a commencé. J'ai passé mon N1, puis mon N2, après un break pour ma 3ème grossesse. Et mon initiateur en Bourgogne, juste avant de déménager en 2006 pour travailler dans le Nord Pas de Calais qui est ma région de naissance.

Pourquoi avoir passé le MF1 ? 

J'ai adoré la formation d'initiateur, pour moi et pour les autres. Ca m'a beaucoup apporté de "conscientiser" les différents gestes techniques devenus automatiques et j'ai pris beaucoup de plaisir à partager les premeirs pas, et les autres, avec de futurs plongeurs et plongeuses. De retour sur Lille, je me suis inscrite au club de Wattignies où je suis toujours. J'ai formé des enfants, des adultes, des non nageurs, bref toutes sortes de profils, aux joies de la plongée, en particulier en milieu naturel, puisque l'intérêt, outre le bien-être c'est d'admirer la beauté et les couleurs du monde sous-marin. Pour moi, quand tu découvres une nouvelle région, un nouveau pays, plonger c'est une continuité de cette découverte, de la géologie, des milieux naturels. Après le N3, j'ai poursuivi sur le N4 pour le challenge et le défi sportif. Puis après un an, je me suis lancée dans le MF1, en équipe avec 2 autres plongeurs de mon club, et pour donner au club la capacité de former tous les niveaux de plongeurs comme moi même j'ai été formée. Ce fut une très belle expérience même si le temps à y consacrer est important et forcément au détriment de la famille.

Voulant continuer à m'investir dans l'associatif, je suis maintenant présidente de mon club depuis 4 ans (après un investissement comme secrétaire et même trésorière quand j'étais à Dijon) et vice-présidente du CODEP59. L'enjeu au niveau du club a été de féminiser les adhérents, mais aussi de rajeunir pour s'assurer que toutes les classes d'âge soient représentées.

As tu rencontré des difficultés ou au contraire des soutiens ? 

Des difficultés à concilier vie professionnelle, vie familiale et vie du club. Le N4 et le MF1 sont très exigeants en temps à passer hors de chez soi. Des tensions dans un monde parfois "macho" (c'est plutôt en voie de disparition), même si c'est dit sur le ton de la blague. Mais beaucoup de soutien, notamment quand on a réussi à créer un collectif, que ce soit pour passer des niveaux ou gérer une association.

C'est quoi la suite pour toi ? 

Je me suis lancée dans le sport santé en suivant une formation nationale pour me qualifier. J'estime essentiel pour un encadrant de rester en forme et entraîné pour pouvoir réagir correctement dans toute situation. Je trouve par ailleurs très plaisant d'allier condition physique et plaisir, et de le partager quel que soit le point de départ. Et quand on arrive à créer un collectif qui se retrouve chaque semaine, c'est que du bonheur ! Maintenant le défi c'est de prévoir la relève au niveau de l'encadrement et du comité du club.

Quels messages souhaites tu faire passer aux plongeuses ? 

Se faire plaisir avant tout et ne jamais forcer: la plongée est un très bon palliatif au stress ou à l'agacement. "Eauser" se jeter à l'eau ! que ce soit pour se lancer dans la plongée ou pour encadrer ou encore pour être bénévole et partager des moments sympas. Il y a la plongée, mais aussi pleins d'autres activités : la biologie, la photo sous-marine, l'apnée, la nage avec palmes.... Bref, chacune et chacune peut trouver son bonheur.

Dis nous quels sont tes 3 kifs de la plongée ? 

Partage

Bien être et sérénité

Emerveillement devant les beautés du monde sous-marin.

 

 

Martine V,

Je m'appelle Martine. J'ai 63 ans et je plonge depuis 10 ans. Je suis niveau 3, initiatrice, et depuis peu EH1.

Pourquoi as tu commencé à plonger ? 

J'ai démarré la plongée tout à fait par hasard, alors que j'avais horreur de me mouiller le visage. J'avais déjà fait plusieurs tentatives de baptêmes sans résultats concluants. Lors d'un entraînement en piscine où j'accompagnais mon mari, il manquait une personne pour faire un exercice en binôme: je m'y suis donc collée sans grande conviction. Ce fut un moment que j'ai apprécié et en rentrant, je me suis renseignée sur les différentes approches pour être plongeuse.

Pourquoi l'initiateur ? 

Après le passage du niveau 1, puis 2, j'ai voulu apporter mon expérience personnelle en devenant initiatrice, car j'étais l'exemple même qui pouvait convaincre les plus récalcitrants, qu'il y a toujours moyen de vaincre ses appréhensions. En devenant initiatrice, j'ai la chance de transmettre le savoir qui m'avait été communiqué par une équipe consciencieuse.

As tu rencontré des difficultés ou au contraire des soutiens ? 

Le passage de l'examen d'initiateur n'a pas été de tout repos. Heureusement, j'avais une équipe qui me soutenait dans mon club, aux niveaux des différents encadrants, toujours disponibles pour que je réussisse, et également le soutien de ma famille, qui voyait là un nouveau défi que je me lançais, car l'investissement personnel est très prenant.

C'est quoi la suite pour toi ? 

Mon avenir dans la plongée ? m'émerveiller à chaque plongée du spectacle sous-marin. C'est aussi faire évoluer les futurs N1 dans le respect de cet environnement plein de surprises. J'ai hâte de partager cette passion avec mes petits enfants.

Quels messages souhaites tu faire passer aux plongeuses ? 

Cette activité n'est pas, comme on pourrait le penser, un monde d' hommes, elle compte également des femmes qui en ont fait une passion: elle permet de se détendre. Lorsque l'on plonge, cette sensation d'être en apesanteur est bénéfique pour le corps et la tête. Les relations hommes, femmes sont très enrichissantes: on a de vrais moments de partages.

Dis nous quels sont tes 3 kifs de la plongée ? 

La sérénité d'être dans un monde où on oublie tout,

Faire de nouvelles découvertes, faune et flore, 

+ de plongées avec mon binôme qui m'a encouragé à le suivre.

 

 

 

 

 

Annie P et Christine L

Dévouées à leur Club, pour partager la passion de la plongée en couple. (début juillet 2023).

Annie P et Christine L, 70 et 68 ans, toutes deux N1 depuis plusieurs décennies, et autant en tant que membres du club. Aujourd'hui, vous continuez le jeudi soir, à nager en palmes masque tuba, et participez activement à la vie du club.

Comment as tu commencé à plonger ?

AP: j'ai commencé la plongée avec mon mari, l'année de notre mariage. Claude est un passionné et il plonge encore aujourd'hui. Au départ, j'ai voulu comprendre ce qui le motivait et il m'a entraînée. Nous étions contents de pratiquer un loisir ensemble, et ce fut aussi pour moi l'occasion d'acquérir de l'aisance dans l'eau, ce qui n'était pas mon fort. A l'époque, un autre moniteur du club m'avait aidé à obtenir mon niveau 1, que j'ai eu en novembre 1978.

CL: J'ai découvert le monde sous marin en palmes, masque et tuba, lors de vacances à St Raphaël: cela m'a incitée à franchir le pas vers la plongée sous marine, motivée par un séjour en famille en mer rouge. Mes enfants y plongeaient ainsi que mon mari, qui continue de plonger. J'ai obtenu mon N1, en avril 1998 à l'age de 44 ans. 

Qu'est ce qui te motive à accompagner ton mari ? 

AP: Je fais partie du club depuis l'origine, et mon mari en est devenu président en 2020. J'y apprécie l'ambiance, la régularité de la pratique d'un sport, et les moments conviviaux de rencontre. Lors d'évenements, d'assemblée générale, je me rends disponible pour aider.

CL: Aujourd'hui, je continue une activité piscine. J'accompagne également les plongeurs dans leurs sorties hebdomadaires. Cela me permet de retrouver régulièrement d'autres acompagnatrices, de discuter, de marcher en toute saison, et passer de bons moments conviviaux.

Comment te positionnes tu au sein de ton club ? 

AP: Dans le Nord, je ne plonge pas, car je suis devenue trop frileuse. Cependant, j'accompagne ponctuellement: cela permet de revoir mes ami(es), de découvrir de nouveaux sites, de se balader et prendre un pot ou un pique nique ensemble. Mais aussi rencontrer d'autres clubs et plongeurs lors de voyages, de partager nos expériences.

CL: J'ai aussi une activité au sein du club dans son organisation, lors de manifestations internes, telles que l'assemblée générale, pour un suivi administratif, et la préparation du pot de l'amitié clôturant cette AG.

3 kifs de la plongée

AP: détente et zénitude,

prendre le temps d'observer, photographier le monde sous marin qui vit au ralenti,

voyager et découvrir de nouveaux sites.

CL: la sympathie du club

nombreux échanges

écoute et partage.

 

MARTINE CARPENTIER,

Martine - Niveau 3 - Trésorière du Codep 59 et Vice-Présidente du Club de l'Avan (avril 2023)

Je suis Martine Carpentier. J'ai 72 ans, 3 enfants et 5 petits enfants. Je suis retraitée, après une carrière totalement effectuée à la Banque de France. Je plonge depuis 2007, et je suis niveau 3 depuis 2015.

Pourquoi as tu commencé à plonger ? 

J'ai commencé la plongée par le plus pur des hasards: 2 amies avec lesquelles j'allais régulièrement à la piscine ont voulu faire un baptême de plongée au Triolo. Je n'étais guère emballée, ayant déjà réalisé un baptême des années auparant avec un collègue de travail, et n'en ayant pas conservé un souvenir immuable...mais bon, j'ai suivi. Puis nous nous sommes toutes les 3 inscrites au club pour commencer une formation. Trois mois plus tard, elles avaient toutes les 2 abandonné et moi je suis restée.

Pourquoi la vice-présidence au sein de ton club, et la trésorerie au sein du Codep ? 

Je pense que le bénévolat est une partie de ma personnalité. On n'y "vient pas", on est naturellement à l'écoute de son prochain, prêt à aider: on éprouve le besoin de se sentir utile, et le hasard fait le reste. Au sein du club, j'ai commencé par aider la secrétaire administrative, puis je l'ai remplacée et j'ai ensuite occupée différents postes, avant d'en être présidente en 2009, puis vice-présidente depuis 2010. J'ai également représenté mon club auprès des organismes sportifs municipaux, tels que l'OMS dont je suis membre du Comité Directeur depuis 2019. Le bénévolat m'a appris beaucoup de choses, notamment dans la gestion, les administrations, les lois qui les régissent, mais surtout sur la nature humaine. Et puis, cela m'oblige à me bouger, à me remettre en cause, mais surtout me rend très fière de la confiance qui m'est accordée. Quant à la trésorerie du CODEP, après toute une carrière au sein de la Banque de France, cela me semblait couler de source.

As tu rencontré des difficultés ou au contraire des encouragements dans tes différentes fonctions ? 

Je n'ai rencontré aucune difficulté dans les différentes fonctions occupées au sein de la Fédé, que ce soit au niveau du club ou du Codep. Je dirais même que je ne me suis jamais investie de moi même, ayant été chaque fois sollicitée par les responsables de la gent masculine. Homme ou femme, c'est notre valeur et ce que l'on peut apporter au sein des différentes responsabilités prises, qui doit prévaloir.

C'est quoi la suite pour toi, et de quoi es tu la plus fière ? 

A plus de 72 ans, je termine consciencieusement les mandats sur lesquels je me suis engagée, que ce soit au niveau fédéral ou au niveau de l'Office Municipal du Sport de Villeneuve d'Ascq, et je verrai alors si je peux encore être utile et représentative du milieu sportif. Je suis fière tout simplement d'apporter ma pierre à l'édifice quand je regarde tout ce petit monde rassemblé sur les sites de plongée, d'entraînement, lors des voyages club, pour vivre pleinement et dans la bonne humeur, une passion commune. Ou lorsque je vois le nombre de jeunes formés aux différents niveaux de plongée, venir fièrement fêter leur passage de niveau, résultat de l'investissement et du temps passé par les encadrants, les membres du bureau et autres bénévoles.

Quels messages veux tu faire passer aux plongeuses ? 

Si je devais faire passer un message aux plongeuses, je dirais simplement: hommes ou femmes, nous sommes toutes et tous au sein de la plongée pour découvrir et évoluer au sein d'un autre monde, de nous mouvoir d'autres façons. Pour moi, la plongée est un domaine où nous sommes solidaires les uns des autres, et où chacun, chacune, est à l'écoute de l'autre et prêt à apporter ses spécificités pour le bénéfice et le plaisir d'évoluer sous l'eau des autres.

Donne moi 3 kifs de la plongée.

Vaste question: je dirai en tout premier lieu, le jour où "les 3 mousquetaires", comme on nous appelait alors (3 amis, dont Alain Cronier et moi même) avons décroché notre niveau 2. 

Ensuite quelques instants à palmer à toute vitesse pour parvenir à rester au niveau d'un requin baleine, lequel n'en avait cure de nous et qui, d'un simple coup de queue, nous a laissés sur place, lorsqu'il en a eu assez de ces microbes qui étaient à ses côtés : une puissance impressionnante.

Et enfin, le souvenir dont l'idée seule me fait venir les larmes aux yeux: une plongée sur un spot de nettoyage des raies manta...juste époustouflant de beauté et de puissance tranquille. Nous y serions restés des heures entières à regarder leur ballet: personne ne voulait remonter.

 

MARIE D, PRÊTE A TOUT POUR QUE CHACUN PUISSE PLONGER- (février 2023)

Je m'appelle Marie D et j'ai 63 ans. Je suis N3 depuis 14 ans, PB2 depuis 8 ans, et je m'occupe du matériel dans mon club depuis une bonne dizaine d'années.

"Pourquoi as tu commencé la plongée"

Lors de nos vacances d'été en 1994, mon mari et moi avons eu l'occasion de faire un baptême de plongée, pour ne pas laisser notre beau-frère y aller seul: nous avons adoré. En 2005, nous avons eu l'occasion de partir en famille, avec nos 2 ados, en Australie. Nous souhaitions plonger sur la barrière de corail, et nous avons passé notre niveau 1, avant de partir: quel émerveillement et quel délice de partager cela à 4. A notre retour, nous avons décidé de continuer, mon mari et moi, et de passer nos niveaux. J'avais un père chasseur,et le dimanche ma mère restait seule. Il était donc important pour moi d'avoir une passion commune avec mon mari et de la partager avec lui : la plongée répondait à cela. Mon mari est MF1 depuis 2012.

"Pourquoi le matériel"

J'ai passé ma carrière professionnelle à enseigner la physique au lycée: je ne souhaitais pas faire la même chose dans la plongée mais je souhaitais y apporter ma contribution. La pression, ça me parle, alors c'est tout naturellement que je me suis intéressée aux blocs, au petit matériel, et à la désinfection. Je suis présente au local pour distribuer le matériel aux plongeurs.

"As tu eu du soutien ou au contraire des difficultés"

Nous sommes plusieurs à nous occuper du matériel, et j'y ai trouvé ma place facilement. Ma bonne volonté à bien faire et mon implication chaque semaine pour assurer mon tour, sont des élements déterminants. J'aime conseiller les nouvelles et nouveaux pour leurs premières bulles.

"C'est quoi la suite pour toi"

Continuer tant que je peux dans mes missions au club. Transmettre les infos aussi en tant que correspondante du Cofem. Continuer de plonger dans nos carrières pour le plaisir, y apporter mes connaissances sur la vie sous l'eau et vivre d'autres voyages plongées avec mon mari et le club.

"Quels messages souhaites tu faire passer aux femmes"

Qu'elles pratiquent la plongée: c'est une source intarissable de quiétude et d'anti stress. Quand je plonge, je me vide la tête de tous mes tracas. A chaque fois, je suis en admiration devant un monde totalement inconnu sur terre: chaque plongée est différente, la lumière, la faune, la flore. La bio me permet de ne pas être étrangère aux choses environnantes: c'est un excellent complément. Je ne peux pas être indifférente à la vie sous l'eau et je la respecte.

"Donne moi 3 kifs de la plongée"

Zénitude

Légèreté

Camaraderie

 

 

 

 

ETRE INITIATRICE ET FAIRE DES BAPTEMES

Géraldine, Niveau 3 et Initiatrice (Octobre 2022)

Je suis Géraldine Wojkiewicz, j'ai 44 ans et je plonge depuis 9 ans, dans le Nord essentiellement pour la partie technique et le passage de niveaux et sinon dans le monde entier pour découvrir les différents fonds marins. Je suis N3 depuis 5 ans et initiatrice depuis 4 ans.

"pourquoi as tu commencé à plonger"

J'ai fait un baptême lors d'un voyage aux Maldives et c'était tellement beau que j'ai voulu continuer à explorer les profondeurs.

"pourquoi passer l'initiateur et s'occuper des baptêmes"

J'aime faire découvrir les sensations de "respirer sous l'eau" et accompagner les nouveaux plongeurs dans l'apprentissage de la sécurité. J'avais vraiment envie d'être initiateur, lors du passage de niveaux: j'ai réellement apprécié l'implication de mes formateurs et de l'envie qu'ils avaient de partager leur passion de la plongée sous marine. Il était donc naturel pour moi de devenir initiateur, afin à mon tour de partager ma passion de la plongée.

Pour moi, un baptême réussi, c'est une personne qui sort de l'eau avec le sourire et qui n'a pas pris conscience que mon rôle était essentiellement  que la plongée se déroule en toute sécurité, et d'être très vigilante et anticiper les réactions du baptisé. C'est un vrai moment de partage dès l'accueil, puis lors du choix du matériel, du briefing et ensuite de la mise à l'eau à sous l'eau jusqu'à la sortie en surface. Les baptêmes sont organisés chaque dernier jeudi du mois, donc nous diffusons l'info au maximum par facebook, autour de nous, parmi nos collègues de travail, afin de faire découvrir un maximum cette belle activité sportive.

"as tu rencontré des difficultés ou au contraire des soutiens lors du N3 et/ou de l'initiateur"

J'ai eu la chance d'avoir une super équipe d'encadrants lors de mon N3 et initiateur, afin de pouvoir plonger tous les week end pendant la formation N3, pour mettre en application rapidement les points à améliorer afin d'obtenir les diplômes.

"c'est quoi la suite pour toi"

J'apprécie d'être N3 et initiateur, cela me permet de plonger avec mon mari, N3 aussi, partout dans le monde, et prendre plaisir de faire des baptêmes, donc pas l'envie d'aller plus loin.

"quels messages veux tu faire passer aux plongeuses"

Il est vrai que dans le Nord les conditions météo des plongées en milieu naturel sont rudes (nous sommes plus souvent frileuses que les hommes), mais les 30 minutes passées sous l'eau valent vraiment le coup, et que les moments conviviaux font vite oublier le froid. C'est un univers de convivialité, d'échange, de savoir et tellement vaste qui mérite d'être connu.

"donne nous 3 kifs de la plongée"

zénitude - découverte - partage.

 

CADRE TECHNIQUE ET BENEVOLE

Interview de Catherine Cherel

Je m'appelle Catherine Cherel : j'ai 41 années de plongées, d'encadrement et de bénévolat pour la FFESSM.

"Pourquoi as tu commencé à plonger"

Gamine, j'ai toujours passé mes vacances à barboter dans les eaux de Dalmatie, avec un masque et des palmes. Attirée par tout ce qui était sous l'eau, effrayée par les mouvements des posidonies, déjà émerveillée.... Pendant l'été 1981, des amis m'ont emmenée dans l'une de leurs plongées, je n'ai plus décroché et passé le MF1 en 1985. C'était facile, avec un peu de travail en pédagogie.

"Pourquoi t'investir autant"

J'ai tout donné à la Commission Technique Régionale pendant 30 ans, passé le MF2 en 1989, nommée Instructeur Régional en 1991. J'ai formé particulièrement et en permanence des P4, Initiateurs, et MF1.En parallèle, je me suis très vite retrouvée successivement secrétaire de la CTR, secrétaire adjointe du comité régional, trésorière adjointe du Comité Régional, membre du CODEP, Présidente du Collège Féminin 59, membre du Comité Directeur National. Tout s'est enchaîné, c'est venu tout seul, il y a tellement de travail pour qu'une association fonctionne !

"As-tu rencontré des difficultés ou des soutiens"

Les deux. Dans les années 80 il fallait un esprit compétition pour passer les niveaux de plongée, et une très bonne condition physique. S'imposer dans un milieu masculin ne permet pas d'être médiocre, et au final quand on bosse on est respectée. J'ai été soutenue au début comme encore maintenant par celui qui m'a fait le coup du "beau moniteur" au cours d'une formation et est devenu mon mari, Claude, Instructeur Régional avant moi. A la réflexion, j'ai eu beaucoup de soutiens d'amis plongeurs dont j'ai gagné l'estime. On oublie les bâtons.

"C'est quoi la suite pour toi"

Mon corps a 68 ans...plonger tant que ma santé le permet ! Prendre le temps maintenant d'explorer, de photographier, de me documenter sur les espèces. Semer des graines pour la protection de l'environnement, des vocations de jeunes moniteurs(es), et plus de femmes dans nos activités.

"Quels messages veux-tu passer aux plongeuses"

Viser l'AISANCE et "se sentir bien" en évoluant sous l'eau, avec un peu d'éxigeance vis-à-vis de soi et une touche de PERFORMANCE, pour profiter pleinement l'activité choisie dans ce milieu -encore un peu trop masculin- qu'est la plongée. CROIRE EN SOI, OSER, FONCER, et protéger ce milieu aquatique que nous aimons tant. DONNER pour savoir recevoir.

"Tes 3 kifs"

PLENITUDE et bien être sous l'eau

RESPECT des autres et du milieu

EMERVEILLEMENT.

 

 

ETRE Niveau 2 ET Technicienne d'Inspection Visuelle

Une plongeuse qui s'investit dans une équipe T.I.V !

INTERVIEW de Patricia Lenfant (Avril 2022)

Je m'appelle Patricia, j'ai 61 ans et je plonge depuis 9 ans. Je suis niveau 2, plongeuse nitrox, j'ai mon Rifap, et depuis le début j'ai intégré l'équipe TIV.

"Pourquoi as tu commencé à plonger"

Petite, je regardais avec mon père les reportages sur l'expédition Cousteau, puis j'ai visité divers aquariums: je trouvaix les fonds marins magnifiques et mon envie de les voir de près grandissait.

Hélas, j'ai commencé à plonger tardivement, à 52 ans, mais je ne regrette rien.

"Pourquoi le TIV"

J'avais envie de participer à la vie du club, de partager, d'aider mes collègues et de me familiariser avec le matériel de plongée. De plus, il n'y avait pas de fille dans l'équipe.

"As tu rencontré des difficultés ou au contraire des soutiens"

Je n'ai pas rencontré de difficultés particulières. Il est vrai que le TIV reste un milieu masculin et très peu de femmes y participent. Il y a beaucoup de manipulations de blocs, compresseur etc.. Le partage des tâches dans le local se passe très bien et je suis très contente de faire partie de l'équipe.

"C'est quoi la suite pour toi"

Pouvoir continuer ma passion le plus longtemps possible car depuis maintenant 2 ans, ma petite fille de 10 ans m'accompagne et j'espère pouvoir partager avec elle la découverte de ce monde magnifique.

"Quels messages souhaites tu faire passer à toutes les plongeuses"

La plongée est une activité exercée par des passionnés, hommes femmes et enfants. Il ne faut surtout pas se mettre de barrière.

"Dis nous quels sont tes 3 kiffs de la plongée"

La beauté des fonds marins, avec sa faune et sa flore.

Le Calme reposant et la sensation de liberté.

Les personnes super sympas que l'on croise dans le club et aussi sur les divers spots de plongée.

 

ETRE INITIATRICE ET FORMER DES N1

Pourquoi vouloir enseigner en Club les fondamentaux de la plongée ?

INTERVIEW d'Alexandra Dugue (Janvier 2022)

Je m'appelle Alexandra, j'ai 53 ans et je plonge depuis 9 ans, essentiellement dans le Nord. Je suis niveau 3 depuis 2016, et initiatrice depuis 2019.

"Pourquoi as tu commencé à plonger"

Après 2 tentatives désastreuses lors de baptêmes de plongée en Egypte, mon ami et moi avons décidé au retour des vacances de nous inscrire dans un club de plongée, pour que je prenne confiance en moi et préparer notre niveau 1. Je ne mettais pas la tête sous l'eau, j'avais une appréhension depuis mon plus jeune âge. On s'est donc inscrit dans un club près de Lille.

C'était un grand défi pour moi.

"Pourquoi l'initiateur"

Pouvoir expliquer aux personnes hésitantes ayant des appréhensions que l'on peut tout réussir avec de la volonté. J'en suis la preuve. 

Transmettre ce que les encadrants m'ont appris avec patience.

La joie de partager une passion, la satisfaction de voir évoluer les niveaux 1. Etre fière de les voir évoluer et continuer.

"As tu rencontré des difficultés ou au contraire des soutiens"

Pour l'initiateur, j'ai eu beaucoup de soutien auprès de mes amis plongeurs regroupant les encadrants et les prépas initiateurs, et également les membres de ma famille. Je suis tellement partie de loin avec mes appréhensions que je ne pouvais que le préparer et surtout le réussir. C'est un niveau qui est très prenant et demande beaucoup d'investissement en temps et en apprentissage.

Pour le niveau 3, nous l'avons passé à plusieurs, et nous nous sommes soutenus mutuellement.

"C'est quoi la suite pour toi"

Profiter pleinement de mes plongées en autonomie. Aller explorer la faune et la flore sous-marine lors de voyages clubs.

M'occuper des futurs N1, et leur donner envie de poursuivre la plongée et leur transmettre cette passion qui ne me lâche plus. 

Depuis la rentrée, je m'occupe d'une dame de plus de 60 ans, qui a décidé de relever le défi de pratiquer la plongée. Ensemble, nous allons atteindre cet objectif. Sa détermination m'encourage chaque jeudi soir.

"Quels messages souhaites tu faire passer à toutes les plongeuses"

N'ayez pas peur de vous investir dans ce sport même s'il y a environ 65% d'hommes qui pratiquent la plongée: nous sommes les bienvenues et choyées par nos amis les plongeurs.

Nous apportons notre touche de féminité et nous sommes capables de pratiquer ce sport: nous en avons les compétences. Cette pratique est excellente pour se vider la tête, fait travailler notre corps, renforce les liens sociaux. Vous pouvez également plonger en couple ou en famille avec vos enfants. Même si cette passion prend un peu de temps, elle vaut la peine d'être vécue.

"Dis nous quels sont tes 3 kiffs de la plongée"

Décompression

Ressourcement

Emerveillement.

être présidente de club

Une découverte tardive de la plongée scaphandre, un engagement "no limit" pour son Club "les Dauphins Wattrelosiens" et récemment au sein du Codep 59.

INTERVIEW de Rosario Diaz (Novembre 2021)

Je m'appelle Rosario: les amis m'ont surnommée Rosi, pour faire plus féminin...mère de 3 filles qui ont pris leur envol depuis quelques années. Je suis grand-mère de 6 petits enfants. Je suis en couple depuis plus de 18 ans, avec mon binôme de plongée (E2) et je suis retraitée.

"Pourquoi as tu commencé à plonger"

Depuis longtemps, à chaque fois que je me trouvais au bord de l'eau, je mettais mon masque et tuba et ne sortais de l'eau que quand on m'appelait pour rentrer, ou que le dos me piquait à cause du soleil. J'adorais regarder sous la surface tout en continuant à respirer, et voir toutes ces couleurs inimaginables et invisibles à la surface. Quand je voyais des émissions sur la plongée, toute cette vie, cette flore, ces paysages sous- marins..je pensais que c'était inaccessible pour moi qui n'était pas une championne de natation, et je ne me voyais pas porter tout cet attirail sur mon dos ( il y a 20 ans). Depuis, le matériel a beaucoup évolué, entre autres, plus adapté au corps féminin.

Un jour, un collègue de travail, plongeur lui aussi, m'a proposé un baptême de plongée. Me voilà à la piscine de Wattrelos, et ce souvenir de 20 minutes, à respirer normalement sous l'eau, voir évoluer tout ce monde comme dans l'espace, ça m'a fait le déclic: enfin, je pouvais, je voulais apprendre à plonger. J'ai passé le N1, puis le N2, le N3, puis après une pause "santé" et le club accueillant de plus en plus d'enfants, on m'a proposé de passer l'initiateur car on manquait de féminines pour s'occuper notamment des petites étoiles de mer, et des jeunes filles (et oui on parlait un peu de féminisation !). J'étais habituée dans mon travail à partager avec plaisir mes connaissances, à former des stagiaires, et c'est avec un grand bonheur que je partage ma passion de la plongée, et quel bonheur de voir ces jeunes et ces moins jeunes, évoluer dans l'eau comme des petits poissons et sortir la tête de l'eau avec pleins de sourires ! puis devant les questions des jeunes plongeurs en sortant de l'eau: c'est quoi les poissons qu'on a vu, c'était quoi ce truc vert, qui flottait comme de la mousse ? et cette méduse, elle pique ? J'ai eu envie de palier à cette lacune et j'ai découvert l'univers de la bio, en passant le PB1..le temps me manque pour continuer avec le PB2, mais l'envie de découvrir et partager est toujours là.

"Pourquoi être présidente de club"

C'est ce club qui m'a permis de m'adonner à ma passion, et je voulais aider tous ces bénévoles qui n'hésitaient pas à donner de leur temps pour faire vivre ce club: je me disais que dés que j'aurai plus de temps libre, j'aiderai davantage à la vie de club. A chaque AG, on me poussait à me présenter aux élections, mais je me disais que pour ce poste, il faut s'investir à fond, et pour le faire correctement il faut du temps. Comme un coup du sort, en 2015 lors de la restructuration de ma société, on m'a priée de prendre une retraite anticipée. Je voulais donner de mon temps, comme ceux qui m'ont précédée l'ont fait pour moi et pour tant d'autres, et j'ai été élue présidente du club.

"As tu rencontré des difficultés ou au contraire des soutiens"

Des soutiens, oui: tous ceux qui étaient devenus "des amis de la plongée", mon compagnon, lui même président de club mais qui trouvait la tâche trop ardue, et puis les "élèves" que j'avais eu en tant qu'initiatrice.

les difficultés, oui: avec quelques anciens qui préfèraient dire MR le président et non MME la présidente..et qui discutaient technique et matériel, en évitant soigneusement de m'y faire participer puisque j'étais une femme et que je ne pouvais pas comprendre. Ensuite, ma plus grosse difficulté a été la fermeture de la piscine, à peine 15 jours après nos élections. Je "bataille" encore aujourd'hui pour maintenir ce club en vie, car sans piscine tous les clubs de plongée savent combien c'est difficile de former de débutants quand on habite dans le Nord, et que nous ne disposons pas de piscine.

"C'est quoi la suite pour toi"

Continuer à faire tout ce qui est possible pour moi, pour que ce club qui m'a permis d'accéder à ma passion, puisse continuer à exister, garder l'accès à cette piscine privée, même si notre budget est lourdement impacté, organiser des sorties, des rencontres inter-clubs pour faire découvrir d'autres commissions, des soirées pour garder l'esprit famille et amical de ce club, et trouver du temps pour passer mon PB2, car la plongée a un autre goût quand on y découvre la bio et la photo.

"Quels messages souhaites tu faire passer à toutes les plongeuses"

La plongée n'est pas reservée aux hommes et aux sportifs. Toute femme quelque soit son âge, a la possibilité de mettre un bloc sur le dos si elle écoute son coeur et ses rêves, et je voulais dire aussi que l'on y rencontre des gens formidables, passionnés.

"Dis nous quels sont tes 3 kifs de la plongée"

Quand je suis dans l'eau, je me sens libre, légère, sereine: c'est mon yoga à moi.

Découvrir de nouveaux horizons avec mon binôme, qui se trouve être mon compagnon de vie.

Et surtout j'aime partager nos découvertes lors de nos voyages.

 

 

Guides de Palanquée : 4 sur 4 en Juin 2021

Très belle réussite à l'examen de Guide de Palanquée, organisé par la CTD59 à Niolon en Juin 2021. Et 4 plongeuses sur 4 qui viennent renforcer l'encadrement de leur Club. Félicitations à elles ainsi qu'à leurs formateurs !

INTERVIEW des LAUREATES, Télissa Beaurain, Cathy Lopez, Cécile Bossaert, Aurore Vion

"Pourquoi as-tu commencé à plonger" 

TB : La passion de l'eau, toujours présente depuis mon plus jeune âge. Puis j'ai pu faire des baptêmes dans le sud et fini par découvrir un club associatif à Dunkerque. Celà a été le début de nombreuses plongées, et je ne m'en lasse pas. De plus, sur les épaves, on accède à une partie de l'histoire et de la biologie, que peu de personnes ont la chance de voir.

CL : J'ai toujours aimé beaucoup l'eau ; même la vue d'un fossé ou d'une mare me mettait en joie étant enfant. Et puis je ne vais pas faire dans l'originalité .... Le Grand Bleu ! Après ce film j'ai eu l'occasion de faire mon baptème de plongée. J'avais 14 ans et ce fût un vrai bonheur.

CB : J'ai toujours rêvé de découvrir le monde sous-marin et toujours préféré être sous l'eau qu'au dessus...! Alors un jour ma maman m'a offert un stage Niveau 1 pendant mes vacances. Et je n'ai plus jamais arrêté !

"Pourquoi passer le Niveau 4 -Guide de Palanquée-"

TB : Dans toutes mes activités j'en viens à un moment  encadrer. J'ai cette envie de transmettre les choses qui me passionnent. Voir le sourire et partager les émotions que je ressens en plongée est une joie pour moi. Mes quelques nouvelles expériences dans l'encadrement suite à ce diplôme m'ont données un nouvel élan dans la plongée, une nouvelle façon de voir les choses; je pourrai encore moins me lasser d'être dans l'eau. 

CL : Pour moi c'était la continuité de l'initiateur. J'ai la chance de suivre les Jeunes Plongeurs de mon club et celà me permettra de pouvoir les suivre en milieu naturel. Et de façon plus générale la plongée est une passion, et j'aime faire partager les choses que j'aime.

CB : Déjà E1 je voulais pouvoir transmettre à d'autres cette passion avec moins de restrictions. Celà me permettait également d'apporter mon aide à mon club, auquel je dois beaucoup.

"As-tu rencontré des difficultés, ou au contraire reçu des soutiens ?"

TB : Un peu des deux, à des moments différents. Que ce soit par rapport à mon âge ou au fait que je sois une femme, cela est parfois dur à accepter pour les autres personnes. J'ai dû prouver et je prouve que je suis capable de réaliser ce qu'on attend de moi, et la passion se voit avant tout et finalement c'est ce qui en ressort.

CL : C'est un niveau qui demande beaucoup d'investissement en temps et en apprentissage. J'ai reçu beaucoup de soutien de mon entourage: amis, amis plongeurs, moniteurs, collègues, famille, avec une dédicace spéciale à mon binôme de vie.

CB : j'ai été soutenue dans ce projet par mon club, mes proches, et par mes moniteurs qui sont là depuis mes tout débuts. 

"C'est quoi la suite pour toi ?"

TB : En septembre, avec le même groupe dunkerquois (Thierry, Julien et Pierre), je vais m'inscrire pour passer l'initiateur, le nitrox confirmé et découvrir la spéléologie. Puis dans un an, après avoir pris de l'expérience dans l'encadrement, je souhaite continuer dans le MF1. Je suis assez décidée et sur la bonne voie.

CL : J'aimerai continuer ma formation avec le MF1.

CB : D'abord profiter de ce niveau à fond, pour partager avec des élèves pleins de choses. Puis le MF1,..mais après la thèse.

"Quels messages souhaites-tu faire passer à toutes les plongeuses ?"

TB : Vivez la plongée comme bon vous semble. Que ce soit en exploration, en biologie, en encadrant, en plongeant toute l'année ou de temps à autre, pour passer de bons moment avec les copains ou la famille, chacun y trouve son compte, mais il faut avant tout garder le plaisir, ne jamais se sentir obligée. Essayez de vous dépasser afin de progresser à chaque plongée, de vous lancer des petits défis constamment (faire le parachute, piloter le bateau, faire le grappin, mettre le bloc au pendeur, bref osez) et de conserver une curiosité débordante. Cela m'a permis d'avancer même sans être en formation, et d'en découvrir beaucoup.

CL : Je souhaiterai dire que le monde de la plongée est un milieu où l'on rencontre des gens formidables, passionnés et aimant le partage d'expériences. Que les rencontres inter-clubs sont des moments exceptionnels de convivialité. Quel que soit son niveau, l'essentiel est de vivre les choses intensément et de profiter du moment.

CB : Si vous êtes passionnées, alors il n'y aura aucun obstacle à ce que vous voudrez entreprendre.

"Dis nous quels sont tes 3 KIFS de la plongée"

TB :  en 1er la sensation et le calme - en 2ème les épaves ( surtout celles du Nord) - en 3ème les bons moments et les rencontres avec des personnes géniales.

CL : passion - partage - contemplation

CB :  partage - émerveillement - passion